Un avocat n’est pas un médecin et un médecin n’est pas un avocat. Aussi, dans le cadre d’une expertise médico-légale, comme son nom l’indique, la présence d’un avocat préjudices corporels est alors une obligation et particulièrement à la dernière expertise dite de consolidation.
« En matière d’expertise, l’avocat préjudices corporels n’est pas une simple option, mais bien une obligation ! » Michel Benezra, avocat préjudices corporels
L’avocat préjudices corporels n’assistera pas à l’examen médical en lui-même. Dans le cadre d’une expertise médicale amiable, seul le médecin-conseil désigné par la victime et le médecin de compagnie de l’assureur (et le médecin-expert s’il s’agit d’une expertise judiciaire), assisteront alors à l’examen médical. Ce n’est alors que dans le cadre de la discussion médico légale post examen, toujours dans le cabinet médical, que l’avocat préjudices corporels va intervenir.
C’est donc un binôme redoutable composé d’un médecin-conseil de victimes et d’un avocat préjudices corporels qui devront assister la victime accidentée.
Certains médecins de compagnies d’assurance n’hésitent pas à diminuer les préjudices corporels de la victime accidentée, lorsque cette dernière n’est pas assistée.
Parfois, les préjudices des traumatisés crâniens par exemple, sont totalement omis volontairement (cas des préjudices invisibles qui ne sont pas diagnostiqués).
L’avocat préjudices corporels ne manquera pas par exemple, en amont de l’expertise médicale qu’elle soit amiable ou judiciaire, de mandater un ergothérapeute afin qu’il rédige un bilan situationnel de la victime accidentée (traumatisme crânien).
Dans quel but ? L’objectif de l’avocat préjudices corporels est alors de constituer un dossier complet afin que le médecin de compagnie ne puisse pas nier tel ou tel préjudice même ceux qui sont réputés « invisibles ».
L’avocat préjudices corporels intervient exclusivement pour la défense des intérêts des victimes, à savoir l’évaluation des préjudices corporels et l’indemnisation intégrale de tous les préjudices.
Ce n’est qu’ici un exemple de ses possibilités d’intervention de l’avocat préjudices corporels qui outre sa fonction première de diriger et contrôler la procédure dans les premières étapes, pourra intervenir en saisissant un juge au moindre désaccord.
Pour autre exemple, l’assurance en charge d’indemniser la victime accidentée aura tendance à conseiller la victime accidentée.
Nous pouvons alors entendre régulièrement des assureurs « il est inutile d’avoir recours aux services d’un avocat nous allons tout indemniser ».
Néanmoins, nous attirons l’attention des victimes accidentées qu’en suivant ces faux bons conseils, elles confient leur indemnisation à celui (assureur) qui réalise les expertises.
L’assureur va donc gérer l’aspect évaluation et indemnisation ce qui est complètement risqué.
Un bon avocat préjudices corporels fera la différence puisque certains cabinets obtiennent une indemnisation des victimes multipliée par deux cents en comparaison avec l’indemnisation initiale proposée.
Il faut en revanche avoir recours à ce professionnel du droit le plus rapidement possible afin de ne pas perdre de temps qui en matière de dommages corporels peut prendre des dimensions très grandes.
Réaliser une nouvelle expertise médicale parce que la victime n’a pas été assistée peut prendre entre 6 mois et une année complète puisqu’il faut en effet :
Faire désigner un nouveau médecin
Rédiger la mission
Que le médecin accepte la mission
Que le médecin convoque la victime à une date
Que l’expertise se tienne
Que des discussions interviennent
Qu’un rapport soit rédigé
Que les conclusions du rapport soit évaluées…
Les bons choix sont donc à réaliser sans tarder pour la victime qui dans tous les cas sera orientée par son avocat préjudices corporels.