Lorsque vous possédez un bien immobilier et le mettez en location, cela peut vous rapporter un certain profit. C’est pour cette raison que bon nombre de gens cherchent à maximiser leur rentabilité locative. Mais sachez que cela dépend de plusieurs facteurs. Aussi, il existe un taux de rentabilité à partir duquel on commence à bien couvrir le capital investi. À partir de quel taux est-ce ? Cet article répond à la question.
Qu’est-ce que la rentabilité locative
La rentabilité locative est un indicateur qui évalue la profitabilité d’un bien immobilier qu’on a acheté puis mis en location. Si vous voulez maximiser votre profit, vous pouvez gérer la location vous-même. Cependant, si vous êtes en possession de plusieurs biens, il est mieux de faire appel à une gestion locative paris. C’est, en fait, la ville où l’immobilier prospère le plus en France.
Comment calculer la rentabilité locative
La rentabilité locative peut être calculée de deux manières :
- La rentabilité locative brute : les charges n’entrent pas dans le calcul
- La rentabilité locative nette : les charges entrent dans le calcul
Ces charges représentent vos dépenses de mise en location : réparations, frais divers… La seconde méthode est ainsi plus réaliste que la première. Par contre, si vous devez comparer plusieurs projets, le calcul brut annuel est plus rapide. Il suffit de diviser vos gains annuels par le prix d’achat du bien concerné, le tout multiplié par 100. Pour le calcul net, déduisez vos charges annuelles de vos gains avant de refaire la même démarche.
En tout cas, deux types de rentabilité sont à prendre en compte :
- La rentabilité des loyers ou « rentabilité locative pure »
- La rentabilité différée dans le temps dit « rentabilité patrimoniale ». Il s’agit de la plus-value de revente relative à la valeur actuelle du bien immobilier.
On combine souvent ces deux types dans les calculs plus poussés. Mais en tout cas, certains facteurs déterminent la rentabilité locative d’un bien. Il s’agit des suivants :
La surface du bien : Plus le logement est grand, plus il est rentable.
La taille de la ville où il se trouve : Plus la ville est grande, plus le loyer est cher. Cependant, ce dernier évolue mal par rapport aux petites villes. C’est pourquoi il est plus intéressant d’investir dans ces dernières.
La location : Préférez investir dans des logements qui nécessitent peu de temps d’implication. Ils sont généralement plus rentables. Les meilleures locations sont celles à nue classique, celle meublée classique et celle meublée en colocation.
Le logement : Un neuf est moins rentable qu’un ancien. Pourquoi ? Parce que le premier a une surcote de plus de 25% sur son prix à la construction. Et les frais de réparations ne sont pas élevés dans l’ensemble.
La fiscalité : Cela reste relative à la localisation du logement, aux contraintes et aux frais. Il faut donc vous intéresser à ces détails.
Vous pouvez consulter un service de gestion locative paris pour améliorer votre rentabilité locative. Ce dernier vous donnera des conseils efficaces.
Quelle est la rentabilité locative optimale ?
La motivation des investisseurs en location est le profit. Le taux de rentabilité locative brute à partir duquel on produit des bénéfices intéressants est de 10%. En visant ce seuil, vous pouvez couvrir toutes vos charges. Cela va de vos impôts jusqu’aux intérêts que la banque perçoit sur votre emprunt. Cela couvre aussi vos dépenses durant les périodes où le logement reste inoccupé.
Cependant, sachez que peu de gens arrivent à atteindre ce taux, sauf s’ils investissent dans les petites villes. Même si le temps d’inoccupation peut être assez long, cela reste plus profitable que dans les grandes agglomérations.
La rentabilité locative dépend aussi de certains éléments financiers et environnementaux. Pour les premiers, il s’agit :
- Du genre d’investissement (locatif pur ou patrimonial)
- Du risque locatif de la ville d’implantation
- Du but personnel de l’investisseur (épargne, source de revenu, achat d’un autre bien…)
Pour ce qui est des éléments environnementaux, on peut citer :
- La qualité du réseau de transport
- La proximité des services de base (écoles, hôpitaux…)
- L’accès à l’emploi dans la ville
- La situation du tourisme
- La mobilité résidentielle de la population…
En tout cas, il n’est pas facile d’investir et d’avoir les retours espérés, surtout dans les premiers temps. Les risques sont généralement élevés. Préparez bien votre projet et prévoyez un temps d’inoccupation raisonnable.